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Chronique
JUDAS PRIEST - Firepower

Style : Heavy Metal
Support :  CD - Année : 2018
Provenance du disque : Acheté
14titre(s) - 59minute(s)

Site(s) Internet : 
JUDAS PRIEST WEBSITE
JUDAS PRIEST FACEBOOK

Label(s) :
Epic
 (15/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 17/05/2018
'firepower', le meilleur album du priest après 'painkiller' ?
GADGET : Go go gadgeto bras téléscopique !! Go go gadgeto bras téléscopique !! Go GO GADGETO BRAS TELESCOPIQUE !! Ah putain, ça marche pas !! Pourtant, j’ai mis de l’huile ce matin...Va falloir que je retourne chez mon gadgétiste...Ca va encore me coûter un bras pour son coup de main, pff...

SOPHIE : Salut Oncle Gadget ! Qu’est-ce que tu fais ?

GADGET : Hé, Sophie ! Et bien, j’essaie d’attraper cet album de Judas...euh, Christ ou Mist, j’sais plus...tout en haut des étagères, tu vois...Le ‘Pahenkillére’...Mais, mon bras télescopique est grippé...

SOPHIE : Ah ok...Bon, je vais t’aider...J’appelle Finot et on va bien trouver une solution, t’inquiète !

GADGET : Cool ! Merci pour ta solidarité, Sophie !

SOPHIE : Finot ! Finooooot ! FiNOOOOOOOOOOT ! Pose le combiné, tu rappelleras ta copine plus tard ! Oncle Gadget a besoin d’aide et comme c’est toi le cerveau parmi nous, est-ce que tu pourrais, si sa majesté canine veut bien bouger son popotin du canapé, récupérer l’album du Judas Prost, que sais-je, au sommet de cette vaste gadgetodiscothèque métallique ?

FINOT : Mais, je négocie un rendez-vous près de la borne incendie de la cinquième rue avec ma Fifinette adorée ! J’ai pas le temps pour ça, quoi...Surtout que le heavy gadgetometal, c’est du bruit...Et n’oublie pas que je suis un chien et que, de ce fait, mon ouïe est cent fois plus fine au moins que la tienne ou que celle de ton tonton le farfelu de service...

SOPHIE : Finot, stop la flemme et ramène ton cul !!

FINOT : OK OK...Ma fifinounette adorée, y a deux branleurs qui m’emmerdent royalement là, je te rappelle dans dix minutes, le temps de me débarrasser d’eux et de leur foutre sur la gueule un gogo gadgeto gant de boxe monumental...Gros bisous d’amour. Ca y est, les pompe-l’air, j’arrive, vous avez gagné...Grrr...

Une demi-journée plus tard...

FINOT : Oh la vache !! Que c’est haut !! Ma parole, ces zicos fans de baked beans ont mis la barre tellement haut avec leur skeud de 90 que j’arrive pas à l’atteindre, même avec mon drone dernier cri fabriqué par Paul le p’tit grisailleux dans son atelier high-tech de la zone 51...T’es sûr l’Oncle Couteau-Suisse que tu veux l’écouter celui-là et maintenant ? T’sais, t’as Dealer ou Scotify pour ça...Bon, c’est pas gratos, t’as des pubs partout si tu veux t’la jouer MAD et pas donner un centime, mais au moins tu ferais pas chier les toutous qui smartphonent comme moi...

GADGET : Ouais, j’sais, mais y a un nouveau Priest qui vient de sortir et j’voudrais poser une oreille sur l’autre là, celui que t’arrive pas à capter quasiment au plafond pour comparer les deux...

FINOT : T’es pas un peu casse-couilles, toi...Oncle machin-chouette-trucmachin-bidule-schmurz...Y a qu’un type qui peut se débrouiller mieux que moi, c’est le docteur Gang...J’le call, on verra bien ce qu’il peut faire...Salut Madchat, c’est Finot ! Tu me reconnaissois ? Oui, la teigne jaune qui t’a piqué ton arbre à chat y a une semaine...Voilà, c’est ça ! C’est bien, t’as encore ta cervelle...Dis-moi, est-ce que tu peux me passer Gang ? J’ai deux mots à lui dire...Danke chat ! Gang ? C’est Finot ! OK, nous n’avons pas l’habitude de collaborer ensemble, un peu comme Mark Kohaykewitch de chez Polar Industries et Lisa Kelly de chez Ward/Kelly Logistics du Convoi de L’Extrême, mais là j’ai grave besoin de toi...Y a Gadget qui me pète les burnes avec un fichu CD de musique du Diable-qui-tue-la-Mort au sommet de son Everest discographique, il n’a plus le bras aussi long qu’avant et s’entête à vouloir se bousiller les tympans avec ce ‘Earkiller’ et son, soi-disant selon les médias mainstream et les suppôts du prêtre antique, p’tit p’tit p’tit fillot qui vient d’arriver dans les bacs...Et moi, pauvre cloche qui se ramène à chaque fois qu’on lui brise les glandes menues quand on l’interrompt dans sa drague hyper professionnelle au phone, je ne parviens pas non plus à faire descendre cet LP de son piédestal...Et c’est pour ça que j’t’appelle...T’aurais une solution, toi ?

GANG : A part secouer le prunier et foutre le boxon dans son salon, euh non...

FINOT : Et une toute ch’tite ch’tite ch’tite fillotte de la bombe H, t’en a pas une, histoire que je ne me bousille pas les vertèbres ? C’est que j’ai genre une attitude scoliotique et je ne voudrais pas me la rejouer Lagardère dans le film avec Jean Marais et sa carapace de Tortue Géniale...Pis, comme notre cher président jupitérien a pour ambition de vider les caisses de la sécu, je ne peux me permettre un arrêt maladie...

GANG : OK, j’vais voir ce que j’ai en stock...Comme le dirait TOTO, Hold The Line, Médor...

FINOT : Euh, niet, moi c’est Finot...C’est comme Finaud, en un peu plus sot, je te l’accorde...Mais, soit, je patiente...

GANG : Re, mon p’tit loup, ben après inventaire, y a que dalle, rien, nada dans mon arsenal qui soit assez puissant pour faire descendre gaiement ton skeud de son firmament...Désolé...J’te laisse, j’ai encore un groupe à descendre au lance-flammes...Hasta la vista, baby !

FINOT : P’tain, mais c’est que ça va être super chaud ça...Gadgeto Concon va m’balancer aux requins...C’la dit, s’il n’y a rien à faire pour tirer le Pain trucmuche de son four astral, faut lâcher prise et ne pas tenter vainement de le remplacer par cette « Puissance de Feu » pas si fortiche que ça, au final...Bah, y a plus qu’à m’jeter dans la bouche béante de Fenrir et de laisser la place à la chroniqueuse de service de votre site web...Ah ben, mince alors...Comment s’appelle-t-il déjà ce webzine...Metal Allbran ou un truc comme ça, là...Qui est complet en fibre culturelle de grande qualité ? J’vois que ça n’s’arrange pas pour moi cet Alzheimer...Et celle qui vous casse les roubignoles à vous faire des tirades aussi longues que les embouteillages en Île-de-France quand il y a un millimètre de neige sur le bitume ? Aaarrgh...Bon, j’crois que je vais devoir m’faire des post-it la prochaine fois...Allez zou, les metalheads, j’vous renvoie au studio...



Et oui, voilà comment nous pouvons finalement interpréter Painkiller, l’album ultime de JUDAS PRIEST...Comme un Intouchable, positivement parlant...Tel le Messie, il a apporté une gloire désormais indéniable à la formation britannique, à la manière d’un Powerslave de la Vierge de Fer. Et cela à juste titre, car Painkiller est un opus extrêmement solide grâce à trois éléments remarquables, à savoir l’arrivée de Scott TRAVIS (RACER X, ex-FIGHT) en lieu et place de Dave HOLLAND, dont le jeu était extrêmement limité par rapport à celui de son confrère américain, la survenue d’une certaine agressivité dans le jeu des musiciens, décidés à sortir leur épingle du jeu face à l’émergence du grunge et du groove metal qui ont progressivement ralenti, voire brisé, l’essor d’une scène heavy traditionnelle qui, certes, tournait un peu en rond à l’époque, et des morceaux imparables, assez courts dans l’ensemble, laissant place à des rythmiques thrashy surprenantes, des refrains d’une redoutable efficacité et des soli magistraux. Le tout orchestré par le professionnalisme du très grand et désormais regretté Chris TSANGARIDES, dont la production massive était ce qu’il y avait de mieux à l’entame des années 90.

Près de trente printemps après et K.K. DOWNING ayant abandonné le navire, Rob HALFORD et ses compères nous sont revenus début mars avec Firepower, une rondelle décrite comme étant la meilleure depuis Painkiller par les médias du monde entier. Pour ma part, ayant écouté ce disque de long, en large, et en travers une centaine de fois, il m’apparaît, a contrario, qu’il s’agit, bien évidemment, d’une excellente surprise à laquelle je ne m’attendais plus après le faiblard Redeemer Of Souls. Toutefois, il n’est pas aussi simple de parler de cet enregistrement comme du digne successeur du millésime 90. Navigant entre période classique du combo et quelque chose d’un peu plus moderne, sa principale force réside dans le fait que le quintet s’est remis à quelques expérimentations plutôt bienvenues et démontre, si besoin était, que la compagnie a toujours des choses à offrir côté composition.

En fait, Firepower se découpe en trois parties bien distinctes. Tout d’abord l’excellence avec le titre éponyme qui ouvre le bal, Lightning Strike, Evil Never Dies, Never The Heroes, Necromancer et Spectre. Ensuite, le très bon incarné par Children Of The Sun, inspiré par BLACK SABBATH, Flames Thrower, Rising From Ruins et Traitors Gate. Enfin, le moins réjouissant avec Guardians, Never Surrender, Lone Wolf et l’inutile power ballade Sea Of Red.

Personnellement, je préfère de loin les claques Angel Of Retribution et Nostradamus sur lesquelles rien n’était futile, toutes les chansons y étant justifiées. Ce qui n’est pas le cas ici, malheureusement. Cependant, Firepower reste une offrande extrêmement solide, rien que par ce son massif et dynamique, œuvre des talentueux Andy SNEAP (HELL, THE SCINTILLA PROJECT) et Mike EXETER (ayant déjà bossé naguère avec JUDAS PRIEST), un duo de choc qui a su relever le niveau de Redeemer Of Souls et apporter de la vigueur à des morceaux déjà bien hargneux pour la plupart, même si l’agressivité de Painkiller reste aux abonnés absents. Rob et ses collègues finissent par vieillir un peu, quand bien même le sang s’est légèrement renouvelé avec le débarquement du six-cordiste Richie faulkner en 2011, en remplacement de K. K., et depuis quelques semaines avec celui d’Andy SNEAP sur scène, Glenn TIPTON s’étant mis volontairement de côté à cause de sa maladie de Parkinson, bien qu’il apparaisse régulièrement lors de la tournée états-unienne du PRIEST, histoire de faire plaisir aux fans et de montrer qu’il est toujours là en coulisse, déterminé à perpétuer l’héritage de la formation sur les prochains enregistrements studio qui auraient la bonne idée de tomber encore dans les bacs dans quelques années. Cette fougue de la jeunesse se ressent ponctuellement et illumine Firepower d’une vigueur momentanée qui fait littéralement plaisir à entendre quand elle se manifeste au détour d’un titre ou d’un autre.

Cela dit, Firepower n’a rien à voir avec Painkiller, voire même le successeur de ce dernier, le mal-aimé Jugulator, pourtant qualitativement similaire à son glorieux prédécesseur, si ce n’est un tantinet moins remarquable de par la présence de Tim « Ripper » OWENS, choquante et anachronique pour beaucoup d’entre vous, malgré sa maîtrise vocale. D’ailleurs, cette dernière est un peu à la traîne chez Rob HALFORD sur Firepower. Non pas qu’il ne soit pas à l’aise dans toutes les tonalités, c’est indéniable qu’il l’est, mais les moments de bravoure à la Between The Hammer and The Anvil ou Demonizer sont rarissimes. Cela peut décevoir. Mais, à soixante six balais, il n’est plus tout jeune et a plus de mal à récupérer en concert (cf les dernières secondes du Painkiller sur le DVD du show Battlecry) et l’on peut, conséquemment, aisément comprendre son envie de ne plus s’égosiller et de rester le plus possible dans les limites du raisonnable en terme de tessiture. D’où la mise en second plan des passages aigus et la raréfaction de ceux-ci sur les lignes de chant principales. Ce qui se traduit par un sentiment perturbant de ne plus avoir totalement à faire au JUDAS PRIEST d’avant Nostradamus. Qui confirme totalement les constatations de Finot ci-dessus sur le fait que, dorénavant, il sera difficile pour les rejetons discographiques à venir du groupe d’égaler en aloi la teneur de Painkiller qui, logiquement, garde une place spéciale dans les cœurs et les esprits des métalleu.x.ses et reste la référence ultime du répertoire des britanniques, complètement indétrônable. Si Angel Of Retribution n’y est pas parvenu, comment Firepower le pourrait-il ? Ou même s’en approcher un peu ? Painkiller, tout comme Powerslave d’IRON MAIDEN, reste la perfection matérialisée.

Reste à savoir si, avec le temps, la perception générale de Firepower évoluera ou non. Si ce dix-neuvième album aura plus de faveurs et sera considéré comme un sérieux challenger à Painkiller. Ou s’il conservera sa place deux à crans en deçà du Saint Graal auquel on a une fâcheuse tendance à le comparer actuellement. D’autant qu’il emprunte autant à BLACK SABBATH (Children Of The Sun) qu’à KREYSON (le riff d’intro et de pont de Necromancer est un copier/coller de celui de Archanděl Michael sur le Návrat Krále de la troupe à Ladislav KŘÍŽEK) ou à d’autres formations plus ou moins reconnues. A vous de découvrir lesquelles. L’expérimentation est louable. Uniquement quand elle n’est pas entourée de titres un brin ennuyeux que je n’hésiterais pas à qualifier de remplissages. Dix compos auraient largement suffi à satisfaire l’insatiabilité de ses supporters. Cependant, à force de trop vouloir en faire et de faire plaisir à tous ses membres en faisant figurer toutes leurs idées, même les plus insipides, JUDAS PRIEST n’est arrivé que partiellement à ses fins, selon moi. Cet avis n’engage forcément que moi. Mais, mon petit doigt go go gadgeto télescopique me dit que d’autres ont un avis aussi partagé que le mien sur ce dernier-né des ateliers priestiens. Toutefois, Firepower se laisse écouter avec une dose de plaisir non négligeable. Mieux encore, la plupart des titres s’insinuent subrepticement dans la cervelle et s’installent tranquillement pendant des semaines sur des hamacs suspendus entre plusieurs neurones en sirotant quelques caisses de mojitos, les salauds !, tout en affichant des rictus sadiques de satisfaction pendant que votre auteure préférée a subi quelques nuits blanches en ayant les refrains obsédants en tête à s’en cogner la tronche sur une caisse claire...Vous imaginez bien la tête de déterrée qu’elle a pu avoir récemment...Si vous l’aviez vu, vous l’auriez prise pour une sharpei avec ses cernes et paupières tombant à ses pieds, non pas d’admiration, mais de fatigue...Bref, des coups de truelle de ci et là et quelques rouleaux de scotch vidés, elle vous a fait un lifting artisanal digne de ce nom et vous revient aussi fraîche qu’une pizza au seitan et moutarde qui vient de sortir du fournil...Nom d’une quiche lorraine végane, ça me donne faim tout ça...Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins ni même par six sentiers pour vous dire ça. Firepower est une explosion constante qui défaille vers la fin, un feu d’artifice du quatorze juillet qui aurait zappé son bouquet final. C’est embêtant, mais cela n’entame pas tout le respect que j’ai pour JUDAS PRIEST ni le plaisir que j’ai eu à me délecter de ces quasiment une heure de très bon heavy metal à l’ancienne à la sauce 2018. Piquant, certes, mais pas assez pour incendier les papilles et faire fumer les narines. Mélodique, peut-être un peu trop. Génialissime, je ne dirais pas cela, même si certaines excellentes idées pointent régulièrement au milieu de chansons un peu trop génériques. Il ne s’agit, donc, pas d’un retour en force au sens propre du terme, bien qu’il soit clair que Firepower remonte le niveau du décevant Redeemer Of Souls, qui aurait pu être intéressant si Andy SNEAP avait été aux commandes. Pour moi, Firepower n’est pas assez heavy ou original pour pouvoir prétendre être la première dauphine de Painkiller, Angel Of Retribution correspondant plus à ce rôle à mon humble avis, les dix titres, dont le superbe Lochness, y étant plus enthousiasmants. Mais, ce n’est que sur le long terme que l’on saura réellement si Firepower sera capable de se la jouer digne héritier du Painkiller en ne prenant pas une ride, comme le musclé Angel Of Retribution, toujours aussi fringant depuis 2005...


Line-up :

Rob HALFORD (chant)
Glenn TIPTON (guitares)
Richie FAULKNER (guitares)
Ian HILL (basse)
Scott TRAVIS (batterie)


Equipe technique :

Andy SNEAP (production, mixage, mastering)
Tom ALLOM (production)
Mike EXETER (ingénieur du son, enregistrement)
Claudio BERGAMIN (artwork)
Mark WILKINSON (illustrations additionnelles et design)
Bill CURBISHLEY (management)
Jayne ANDREWS (management)


Studios :

Enregistré dans le Worcestershire (UK)
Mixé et masterisé aux Backstage Recording Studios (Derbyshire, UK)


Crédits :

Rob HALFORD (paroles)
JUDAS PRIEST (musique)


Tracklist :

1) Firepower
2) Lightning Strike
3) Evil Never Dies
4) Never The Heroes
5) Necromancer
6) Children Of The Sun
7) Guardians
8) Rising From Ruins
9) Flame Thrower
10) Spectre
11) Traitors Gate
12) No Surrender
13) Lone Wolf
14) Sea Of Red

Durée totale : 59 minutes environs.


Discographie non-exhaustive :

Rocka Rolla (1974)
Sad Wings Of Destiny (1976)
Sin After Sin (1977)
Stained Class (1978)
Hell Bent For Leather (1979)
British Steel (1980)
Point Of Entry (1981)
Screaming For Vengeance (1982)
Defenders Of The Faith (1984)
Turbo (1986)
Ram It Down (1988)
Painkiller (1990)
Jugulator (1997)
Demolition (2001)
Angel Of Retribution (2005)
Nostradamus (2008)
Redeemer Of Souls (2014)
Firepower (2018)


Date de sortie :

Vendredi 9 Mars 2018



Lightning Strike (Clip officiel) : cliquez ici

Spectre (Clip officiel) : cliquez ici
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